Alyah Evans, artiste à temps partiel!
Page 1 sur 1
Alyah Evans, artiste à temps partiel!
Je suis à la fois écrivaine, poète, photographe, graphiste et réalisatrice, alors autant dire artiste! Je posterai ici mes oeuvres de temps en temps, en espérant que vous aimerez!
Commentaires par MP seraient appréciés, merci!
Bien entendu, si vous voulez emprunter mes oeuvres, je suis ouverte, mais demandez la permission, s'il-vous-plaît!
Voici mes oeuvres graphiques: http://fionavar.xooit.com/t28-Oeuvres-de-Maeve-a-k-a-Sophia-Haye-a-k-a-Alyah.htm#p58
Commentaires par MP seraient appréciés, merci!
Bien entendu, si vous voulez emprunter mes oeuvres, je suis ouverte, mais demandez la permission, s'il-vous-plaît!
Voici mes oeuvres graphiques: http://fionavar.xooit.com/t28-Oeuvres-de-Maeve-a-k-a-Sophia-Haye-a-k-a-Alyah.htm#p58
Dernière édition par Alyah Evans le Sam 24 Jan - 19:55, édité 3 fois
Re: Alyah Evans, artiste à temps partiel!
One-shot nocturne: The start of something new...
- Regarde-moi.
Au son de la voix devenue familière, Tara ne put qu'obéir à l'ordre teinté de tendresse. Lorsqu'elle l'entendait, cette voix, son âme semblait s'apaiser. Elle était pleine de réconfort. Elle semblait poser un baume sur ses blessures si longtemps ouvertes sans pouvoir cicatriser. La jeune femme devenait alors impuissante et ne pouvait rien refuser à cette voix. Depuis trop longtemps elle attendait de trouver sa place et elle l'avait enfin trouvée, grâce à lui.
Son regard ambré se posa sur le sien, bleu, froid comme un glacier. Elle sentit qu'elle fondait en se perdant dans l'immensité calme de ses iris. Une main pâle se posa sur son visage et caressa sa joue au teint basané. Elle ferma ses paupières pour profiter de ce contact envoûtant. Si elle s'écoutait, elle aurait fait un geste pour le retenir plus longtemps, pour sentir encore un peu sa chaleur, mais il s'était déjà éloigné. À regret, elle ouvrit les yeux et fixa son dos large et puissant. Deux ailes blanches s'ouvraient lentement devant elle alors qu'il s'apprêtait à prendre son envol.
- Adieu...
Ce fut un simple murmure que le vent emporta avec lui. Tara se mordit la lèvre inférieure. Elle voulait dire quelque chose, le convaincre de rester avec elle. Ils pourraient être heureux. Mais elle savait qu'il ne pouvait la laisser mourir ainsi. Il voulait retourner vers elle. Alors, la jeune femme n'avait pas d'autre choix que de le laisser partir. Elle ne pouvait... ne voulait pas le retenir. Son coeur se gonfla alors qu'elle l'observa s'élever dans le ciel gris, prenant la direction du Portail. Il ne reviendrait pas, elle le savait. Elle avait toujours su qu'il partirait un jour. Parce qu'elle existait encore, là-bas.
Tara se força à le regarder jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon. Mais la pluie brouilla sa vue avant qu'il ne soit qu'un petit point parmi tant d'autres. Elle attraperait un rhume à rester ainsi, découverte. Peu lui importait à présent. L'orage, à l'image de son coeur, s'emportait. Elle perdait contrôle. Elle sentit ses jambes s'affaisser et le contact froid du sol. Le noir total l'envahit alors qu'elle enfouit son visage dans ses mains. Recroquevillée sur le bord d'un arbre, elle pleurait. Dans cette plaine où elle avait fait sa connaissance, elle pleurait son départ avec le tonnerre qui grondait et les éclairs qui tombaient. Perte inimaginable. Elle ne pourrait jamais l'oublier.
Des bras l'enveloppèrent. Des lèvres se posèrent sur son front. Douces. Une odeur parfumée l'entourait. Une chaleur qu'elle ne connaissait pas, qu'elle ne reconnaissait pas. Elle s'y abandonna, laissant une épaule inconnue la réconforter. Et le soleil perça à travers les nuages, éclairant une scène insolite; une adolescente encore, réfugiée dans les bras d'une femme ailée. Et le sol était sec. Le ciel était bleu. Le soleil brillait.
- Regarde-moi.
Au son de la voix devenue familière, Tara ne put qu'obéir à l'ordre teinté de tendresse. Lorsqu'elle l'entendait, cette voix, son âme semblait s'apaiser. Elle était pleine de réconfort. Elle semblait poser un baume sur ses blessures si longtemps ouvertes sans pouvoir cicatriser. La jeune femme devenait alors impuissante et ne pouvait rien refuser à cette voix. Depuis trop longtemps elle attendait de trouver sa place et elle l'avait enfin trouvée, grâce à lui.
Son regard ambré se posa sur le sien, bleu, froid comme un glacier. Elle sentit qu'elle fondait en se perdant dans l'immensité calme de ses iris. Une main pâle se posa sur son visage et caressa sa joue au teint basané. Elle ferma ses paupières pour profiter de ce contact envoûtant. Si elle s'écoutait, elle aurait fait un geste pour le retenir plus longtemps, pour sentir encore un peu sa chaleur, mais il s'était déjà éloigné. À regret, elle ouvrit les yeux et fixa son dos large et puissant. Deux ailes blanches s'ouvraient lentement devant elle alors qu'il s'apprêtait à prendre son envol.
- Adieu...
Ce fut un simple murmure que le vent emporta avec lui. Tara se mordit la lèvre inférieure. Elle voulait dire quelque chose, le convaincre de rester avec elle. Ils pourraient être heureux. Mais elle savait qu'il ne pouvait la laisser mourir ainsi. Il voulait retourner vers elle. Alors, la jeune femme n'avait pas d'autre choix que de le laisser partir. Elle ne pouvait... ne voulait pas le retenir. Son coeur se gonfla alors qu'elle l'observa s'élever dans le ciel gris, prenant la direction du Portail. Il ne reviendrait pas, elle le savait. Elle avait toujours su qu'il partirait un jour. Parce qu'elle existait encore, là-bas.
Tara se força à le regarder jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon. Mais la pluie brouilla sa vue avant qu'il ne soit qu'un petit point parmi tant d'autres. Elle attraperait un rhume à rester ainsi, découverte. Peu lui importait à présent. L'orage, à l'image de son coeur, s'emportait. Elle perdait contrôle. Elle sentit ses jambes s'affaisser et le contact froid du sol. Le noir total l'envahit alors qu'elle enfouit son visage dans ses mains. Recroquevillée sur le bord d'un arbre, elle pleurait. Dans cette plaine où elle avait fait sa connaissance, elle pleurait son départ avec le tonnerre qui grondait et les éclairs qui tombaient. Perte inimaginable. Elle ne pourrait jamais l'oublier.
Des bras l'enveloppèrent. Des lèvres se posèrent sur son front. Douces. Une odeur parfumée l'entourait. Une chaleur qu'elle ne connaissait pas, qu'elle ne reconnaissait pas. Elle s'y abandonna, laissant une épaule inconnue la réconforter. Et le soleil perça à travers les nuages, éclairant une scène insolite; une adolescente encore, réfugiée dans les bras d'une femme ailée. Et le sol était sec. Le ciel était bleu. Le soleil brillait.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|